Odette Laure débute sa carrière en chantant dans les cabarets et music-halls parisiens jusqu'en 1959. Elle interprète alors quelques titres comme Le Tango immobile, Mon manège à moi ou encore Allo ! mon coeur !. A partir des années cinquante, elle se tourne vers le théâtre et s'illustre dans une trentaine de pièces parmi lesquelles La Brune que voilà (1958) de Robert Lamoureux, Le Noir te va si bien (1972) de Jean Marsan, Joyeuses Pâques (1985) de Jean Poiret ou encore Le Mal court (1993) de Jacques Audiberti.
Connue pour sa pétillance et son côté "parigot", Odette Laure obtient ses premiers succès cinématographiques avec les rôles de la délurée Petite-Chose dans Mitsou (1956) et d'Amélie dans L'Ecole des cocottes (1958) de Pierre Colombier. Après avoir délaissé le petit et le grand écran dans les années soixante, elle retourne en 1972 à la comédie en donnant la réplique à Michel Serrault dans Le Viager de Pierre Tchernia. Très active à la télévision, elle enchaîne les téléfilms : Les Insulaires (1979), Roméo et Baucis , Antoine et Julie (1981), Bon anniversaire Juliette (1983), Un beau petit milliard (1992) ou encore Petits nuages d'été (1999).
La jeune génération la découvre en vieille femme résignée, fumant cigarette sur cigarette, dans Daddy nostalgie (1990), une prestation qui lui vaut d'être nommée au César du meilleur second rôle féminin, et en mamie un peu fofolle sous-estimant la valeur de ses trésors dans La Dilettante (1998) de Pascal Thomas. Parallèlement, elle participe de façon récurrente à de nombreuses émissions télévisées, dont celle de Michel Drucker Studio Gabriel.
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