Miguel Arteta, né à Porto Rico en 1965, effectue ses études sur le continent américain où il obtient son diplôme universitaire en 1989. C'est là, à l'université de Wesleyan, qu'il fait la rencontre de celui qui va devenir son producteur attitré, Matthew Greenfield, qui produit son court de fin d'études, la comédie musicale Every Day Is a Beautiful Day, lequel sera montré au Festival de Berlin et nominé aux Student Academy Awards en 1990. En 1996, le jeune réalisateur a fait partie de l’atelier d’écriture du Festival de Sundance pour travailler sur "Ball & Chain", un scénario co-écrit avec Ron Nyswaner, puis met en scène son premier film, Starmaps, lequel suit la destinée tragique d'un latino prostitué dans les beaux quartiers de Beverly Hills. Si Miguel Arteta fait ses débuts pour la télévision en réalisant un épisode de la série "Homicide", il réalisera également par la suite plusieurs épisodes des séries "Freaks & Geeks" et "Six Feet Under", ainsi que le pilote "Elizabeth Street", produit par Martin Scorsese. Mais 2001 marque l'année de la reconnaissance avec la sortie de son deuxième long métrage, Chuck & Buck, le très étrange face-à-face entre deux anciens amis d'enfance, dont l'un, d'apparence simplet, vient troubler le bel équilibre de l'autre, devenu “executive” à Hollywood. Un film qui fait le tour des plus grands festivals du monde entier avant de remporter un beau succès public pour une production de facture très indépendante. Avec The good girl, le réalisateur engage une star (Jennifer Aniston) pour lui faire jouer caissière de supermarché qui tombe amoureuse d'un paumé. Encore un film qui montre la face cachée de l'Amérique profonde, celle des gens “bord cadre”, loin des standards des héros hollywoodiens.
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