Elève au cours Florent, Lionel Abelanski fait sa première apparition à l'écran en 1988 dans Romuald et Juliette, mais, à ses débuts, se consacre esentiellement au théâtre. Au milieu des années 90, il devient une silhouette familière de comédies loufoques telles que Delphine 1 - Yvan 0 et Didier, réalisées par les ex-Nuls Farrugia et Chabat en 1996.
L'année suivante, Lionel Abelanski incarne l'importun qui titille Yvan Attal au sujet de son épouse comédienne dans I got a woman, le court-métrage très remarqué qui servira de point de départ à Ma femme est une actrice. Puis il incarne Shlomo, le fou du village qui à l'idée d'organiser un faux train de déportation dans Train de vie, personnage hors du commun qui lui vaut une nomination au César du Meilleur espoir en 1998.
S'il continue de promener son air ahuri dans des comédies potaches (Mais qui a tué Pamela Rose ?), Lionel Abelanski, de plus en plus sollicité, ne se cantonne pas à ce registre. Se délectant à jouer les fâcheux, du cousin encombrant (Un petit jeu sans conséquence, 2004) au fiancé fuyant (Je ne suis pas là pour être aimé), il passe de l'univers âpre d'Itinéraires (2005) à celui, délirant, de Poltergay. Après s'être replongé dans la tourmente de la Seconde guerre mondiale (Zone libre, et même un petit rôle dans Reviens-moi avec James McAvoy), il se glisse dans la peau de Bernard Frank, écrivain nonchalant et ami de Sagan-Sylvie Testud (2008).
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