Joe Pesci est ne le 9 février 1943 à Newark, dans le New Jersey, où il grandit. Dès l'âge de 10 ans, le petit Joe est un showman accompli, apparaissant régulièrement dans l'émission télé "Startime kids". Il quitte le lycée pour tenter une carrière de chanteur de bar, puis devient guitariste pour un groupe appelé Joey Dee and the Starliters. Mais après un petit rôle au cinéma qui ne le mène nulle part, il laisse tomber le show-business. Il se lance alors dans la restauration et reçoit un jour un coup de téléphone de Scorsese qui l'a remarqué dans le petit rôle mentionné précédemment, et lui offre le rôle du frère de De Niro dans Raging Bull. On imagine bien qu'une telle proposition ne se refuse pas, et Pesci a raison de tout lâcher à nouveau pour le cinéma puisqu'il est nominé aux Oscars pour l'occasion. Son deuxième grand rôle, c'est Sergio Leone qui lui propose dans son immense fresque Il était une fois en Amérique. Mais le film est un échec public sans appel. On remarque plus Pesci dans Easy Money, face au comique Rodney Dangerfield, puis il enchaîne divers petits rôles jusqu'en 1989, où il prend enfin le vrai départ pour la gloire. D'abord dans L'arme fatale 2, où il tient un rôle comique qui dénote fortement au milieu des explosions en tout genre, mais surtout dans Les affranchis, où il incarne un terrifiant mafieux aux côtés de Robert De Niro et Ray Liotta. Pour l'occasion, Pesci empoche son premier Oscar (Meilleur second rôle). Méchant pathétique dans Maman j'ai raté l'avion (et sa suite), les années 1989/90 seront définitivement les années Pesci. Devenu premier rôle (The Super, Mon cousin Vinny, L'œil public), on le retrouve en second dans L'arme fatale 3 et dans un tout petit rôle dans le premier – et unique à ce jour – film de Robert De Niro, Il était une fois le Bronx. Deux films où il est à nouveau tête d'affiche (mais inédits en France) suivent : Jimmy Hollywood et With Honors. Mais Scorsese refait appel à lui et lui propose le rôle du monstrueux Nick Santoro dansCasino. On se rappelle encore avec des frissons d'horreur de la scène de tuerie dans le champ de maïs... Outre 8 têtes dans un sac, on le revoit dans L'arme fatale 4...
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